e la ville ? La municipalité insiste sur la mixité fonctionnelle qui doit caractériser le lieu, entre les activités industrielles, les commerces, les équipements publics, l'habitat et surtout le parc urbain en bord de Seine. Certains regrettent encore ce passé industriel de Saint-Ouen où on a parfois trop longtemps espéré que des emplois ouvriers remplaceraient d'autres emplois disparus. La société entre-temps a changé, le tertiaire s'est installé. Et c'est une des volontés fortes de la municipalité, qui ne veut pas dépendre uniquement du secteur tertiaire comme la ville a dépendu des multinationales de l'industrie. En clair, [url=http://survetlacoste.moonfruit.fr/]lacoste @#$%&[/url] les Docks ne seront pas, [url=http://survetlacoste.moonfruit.fr/]lacoste @#$%&[/url] surtout pas un quartier de la Défense. L'autre défi est de contenir la pression foncière et immobilière, [url=http://survetlacoste.moonfruit.fr/]lacoste @#$%&[/url] de faire en sorte que Saint-Ouen ne soit plus un appendice de Paris qui continuerait à y déverser ses populations les plus pauvres. C'est la philosophie de la convention signée en 2003 @#$%& la Ville de Paris (une des premières du genre) qui prend tout son sens sur le territoire des Docks. une Double ségrégation sociale Paris possède en effet dix hectares de terrain sur lesquels les deux communes se sont entendues pour y accueillir des Audoniens et des Parisiens dans les futurs immeubles de logements. Et comme la municipalité insiste pour conserver comme repère un pourcentage de 40 % de logements sociaux partout dans la ville, les Docks ne seront pas un quartier à part. Mieux, la ville a signé @#$%& les promoteurs une charte qui modère les prix des programmes de logements et facilite l'accès aux Audoniens. Saint-Ouen devait éviter à tout prix la double ségrégation sociale que relève Makan Rafatdjou : « Si une ville laisse jouer les lois du marché, ce sont les plus pauvres qui partent. Si au contraire elle gèle les terrains, empêche toute réalisation, ce sont ceux qui ont les moyens qui partent. Dans les deux cas il y a ségrégation. » L'urbaniste vante les mérites des élus audoniens qui savent mettre en oeuvre « une vraie maîtrise publique ». Il admet que l'aménagement des Docks est un facteur aggravant pour la pression foncière, mais en même temps, ajoute-t-il, « c'est une chance inouïe d'offir une nouvelle qualité de vie aux habitants de la ville ». Un nouveau quartier emblématique à plus d'un titre, car il resitue une banlieue dans l'ensemble de l'agglomération. Saint-Ouen a su accueillir des activités industrielles, y compris aujourd'hui celles dont Paris ne voulait pas : par exemple, ces deux mastodontes situés le long de la Seine que sont le centre d'incinération des déchets ménagers et l'usine de chauffage urbain. La concurrence entre les grandes métropoles mondiales se joue à Paris d'abord dans la zone dense, tout le monde le sait. La municipalité parisienne l'a bien compris, [url=http://survetlacoste.moonfruit.fr/]polo lacoste @#$%&[/url] même si elle n'en tire pas toutes les conséquences. « Les métropoles où il fait bon vivre sont aussi celles qui ont su garder un noyau dense d'équipements. Paris et la banlieue sont deux chances réciproques », souligne Makan Rafatdjou. L'aménagement des Docks concerne bien toute la région parisienne. Jacques Moran 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Société - le 28 Octobre 2006 Grand sud Rail : le Sud absentde la grande vitesse Mots clés : Grand Sud, Ferroviaire . À l exception de l axe méditerranéen vers Marseille, les régions du Sud sont toujours dépourvues d infrastructures à grande vitesse. À quand une liaison transversale Atlantique-Méditerranée ? Il y a vingt-cinq ans, le 22 septembre 1981, était inaugurée la première ligne à grande vitesse (LGV) reliant Paris à Lyon. Ces voies rapides pour un TGV à 300 km/h ont ensuite mis lentement le cap vers l'ouest, le nord et l'est. En 2001, la ligne de Lyon et Valence s'est étirée jusqu'à Marseille et Nîmes. À l'exception de ces deux grandes villes méridionales, le Grand Sud reste toujours à l'écart de la grande vitesse. Si le temps de déplacement a été réduit à trois heure
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