Qu'est-ce qui a bougé depuis ? Éric Raoult. Un an a passé. Je ne peux me résoudre à parler d'anniversaire. C'est vrai : il y a un an deux gamins sont morts pour rien. Cela aurait pu se passer dans n'importe quelle ville. On sait ce que cela a suscité : la colère, puis la folie. Ces événements ont aussi suscité un autre regard sur la banlieue et ont enclenché de nouvelles volontés. Dans l'ensemble du pays les questions se sont faites vives : « Comment en sont-ils arrivés là ? Qu'est-ce qui se passe dans le neuf-trois ? On ne peut plus laisser les choses comme cela. » De nouvelles volontés : des dossiers se sont débloqués, on a pu obtenir l'inscription de nouvelles opérations de rénovations urbaines en Seine-Saint-Denis, la décision de construire un commissariat de police à Clichy-Montfermeil alors que l'on se heurtait à une impossibilité administrative... C'est peut-être parce qu'il y a eu la colère que les choses ont bougé. Mais cela ne peut être une invitation à recommencer. Parfois on entend : « Si on casse pas, ça bouge pas... », [url=http://fer-a-lisser.moonfruit.fr/]fer a lisser babyliss[/url] [url=http://fer-a-lisser.moonfruit.fr/]fer a lisser[/url] c'est très préoccupant. La réalité d'une ville ne se change pas d'un claquement de doigt. Un an après, dans le département de la Seine-Saint-Denis comme au niveau national, ça commence à bouger. Pour que ça persévère, il ne faut pas de nouveau tout casser. Hervé Bramy. Mes pensées vont d'abord aux deux jeunes qui sont morts pour rien et à leurs familles. La clarté reste à faire, la justice doit aller au bout pour déterminer s'il y a eu ou non responsabilité du service public de la police nationale dans ce drame. Qu'est-ce qui a bougé depuis ? L'annonce de la construction du commissariat de Clichy, le projet du désenclavement du plateau de Clichy-Montfermeil par une branche du nouveau tram-train T4, quelques moyens supplémentaires pour les collèges... Il y a ainsi une petite liste. On est très loin du remède à ce qui s'est produit dans 350 quartiers de France. Il convient de l'avoir à l'esprit : si c'est parti de Clichy, cela s'est propagé à 350 quartiers. Banlieues ou pas, leur caractéristique commune est d'être tous des quartiers populaires où la souffrance sociale est vive. Tout peut repartir dans la mesure où demeurent les éléments structurants à la racine de cette violence. Du positif, une chose demeure : la mobilisation citoyenne. Elle s'est très vite manifestée. Elle ressortait d'un besoin de se rassembler pour comprendre, [url=http://fer-a-lisser.moonfruit.fr/]fer a lisser babyliss[/url] pour reprendre le dessus, pour nouer le dialogue @#$%& les jeunes et leurs familles et faire en sorte que la colère s'exprime de tout autre façon. Cela a produit des effets qui se prolongent de maintes façons. Le renouvellement urbain constitue-t-il une fin en soi ? Les zones franches urbaines sont-elles une solution au regard du chômage endémique ? Éric Raoult. Il m'est difficile de critiquer les zones franches urbaines. C'est une idée du président de la République que nous avons mise en oeuvre @#$%& Jean-Claude Gaudin et Alain Juppé. C'est un élément de réponse. De quoi s'agit-il ? Lorsque dans un quartier il y avait des boutiques, des ateliers, essayons de faciliter leur retour. Cela ne fera pas un pôle d'excellence industriel à Clichy-Montfermeil, mais là où l'on fait de la perfusion pour les gens essayons aussi de faire de la revitalisation économique pour les quartiers en s'efforçant d'y faire revenir des emplois. Mais il est certain que les gouvernements ont plutôt réussi sur le dossier du renouvellement urbain. Personne ne peut se plaindre de l'effort engagé sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo pour réhabiliter le bâti, c'est-à-dire faire en sorte que l'on puisse remettre en état immeubles et cités. Personne ne peut non plus regretter la volonté de percer ce « plafond de verre » auquel tant de jeunes se heurtent, leur CV écarté a priori sur leur seul prénom ou le nom de leur quartier. Pour lutter contre la discrimination, [url=http://fer-a-lisser.moonfruit.fr/]fer a lisser[/url] dans ce domaine, cela commence à bouger dans les quartiers. Il y a une incontestable urgence sociale. Des efforts sont fa

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