urs sont carrément agressifs. A la moindre demande ils vous envoient balader." Nassim, dix-huit ans, la tête cachée par une épaisse capuche, se veut plus sévère. "Les chauffeurs nous parlent souvent mal. Sans respect. Et parfois, [url=http://www.lepalmierclubhouse.fr/sacoche-lacoste-polo-femme-lacoste-pas-cher-toulouse-soldes-lacoste-sportif-homme/]polo lacoste homme[/url] c'est vrai, ils récoltent ce qu'ils sèment." Le ton déterminé, il insiste: "Les chauffeurs sont payés pour conduire. Point. Si le système des contrôleurs ne marche pas, c'est autre chose. Mais en aucun cas les conducteurs ne doivent régler les problèmes." Maria le reprend au vol: "La RATP, comme les autres transports en commun, ne se soucie pas assez des attentes de leurs usagers. On se sent trop livré à soi-même." J'appelle les keufs $%En retrait de la station de bus, Siham, Sonia et Hannan, toutes trois lycéennes en terminal BEP, s'envoient des piques entre deux éclats de rire. Les adolescentes viennent de marcher plusieurs dizaines de minutes, faute de transports en commun. Hannan embraye immédiatement, alternant ton solennel et sourire Colgate à ses copines: "Moi, si je vois une agression, je sors tout de suite du bus et j'appelle les keufs", s'amuse-t-elle, avant d'assurer: "Le vrai problème dans le bus, c'est le prix du ticket. Huit francs pour faire, certaines fois, quelques centaines de mètres: c'est aussi une forme d'agression. Cela explique pourquoi beaucoup de jeunes rechignent à payer leur transport. Enfin, de là à aller au coup de couteau..." Se retournant à une tape taquine sur l'épaule, elle s'éloigne, avant de finalement revenir: "Pourquoi ne pas utiliser les emplois-jeunes? Il faut leur faire confiance. La plupart d'entre eux sont issus des banlieues, et peuvent sûrement, [url=http://www.lepalmierclubhouse.fr/doudoune-lacoste-chaussure-de-marque-site-vetement-femme-homme-lacoste-pas-cher-en-ligne/]lacoste homme[/url] au fond, mieux gérer que d'autres ces problèmes de violence." Propos recueillis par LAURENT MOULOUD 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Société - le 8 Octobre 1998 Un an après le procès: le parcours de la mémoire De notre envoyée spéciale. DEVANT le palais de justice, l'esplanade est vide. Les baraques qui abritaient le service de presse ont disparu. La foule des journalistes et des curieux n'est plus qu'un souvenir. Intense et présent: il y a un an s'ouvrait, à Bordeaux, le procès de Maurice Papon. Condamné à dix ans de réclusion pour crimes contre l'humanité, l'ancien fonctionnaire de Vichy demeure libre jusqu'à l'examen de son pourvoi en cassation. Sa rosette posée en évidence sur d'impeccables costumes, sous l'éil vigilant de ses gardes du corps, il va et vient. Il organise des dîners pour ses anciens "témoins de moralité". Il vient de passer des vacances dans une luxueuse station balnéaire espagnole. "Il va bien", reconnaît son avocat, Jean-Marc Varaut, qui, en décembre prochain, déposera son mémoire devant la Cour de cassation. Le temps d'examiner les " six moyens" qu'il y soulève et la haute juridiction devrait rendre sa décision définitive, vers l'été prochain. Si elle confirme le verdict, le "procès Papon" sera alors définitivement clos. Il l'est déjà depuis longtemps pour les commerçants aux abords du palais. Pris d'assaut chaque midi, les cafés ont vécu pendant six mois au rythme des audiences. Aujourd'hui, [url=http://www.lepalmierclubhouse.fr/doudoune-lacoste-chaussure-de-marque-site-vetement-femme-homme-lacoste-pas-cher-en-ligne/]chaussure lacoste homme[/url] ils ronronnent, comme si de rien n'était. Seule la patronne du P'tit Maréchal, rebaptisé les Pas perdus pour "ne pas passer pour des fachos", avoue sa nostalgie. La nuit du verdict, pour tenir le coup, [url=http://www.lepalmierclubhouse.fr/doudoune-lacoste-chaussure-de-marque-site-vetement-femme-homme-lacoste-pas-cher-en-ligne/]lacoste femme[/url] elle avait carburé au "café-rhum". Le lendemain, d'un coup, c'était fini. Un choc. "J'ai eu le Papon blues", dit-elle. Elle pensait garder aux murs des dessins d'audience qui lui avaient été offerts. Mais, devenus "incongrus", ils n'y sont plus. "Le procès est redevenu un sujet tabou. On s'écrase mollement." Le palais de justice, grand ouvert, est presque désert depuis que le tribunal de grande instance a déménagé. Entre les immenses colonnes de pierre, dans la salle des pas perdus qui résonne comme une cathédrale, [url=http://www.lepalmierclubhouse.fr/survetement-lacoste-jogging-lacoste-homme-pas-cher-magasin-usine-sac-laocste/]lacoste @#$%&[/url] Jean-Louis Castagnède s'apprête à partir, sa sacoche à la main. Le président de la cour d'assises, d'abord surpris, sourit franche

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