enti la tournure des débats. L'audience s'ouvre sur le refus de la présidente du tribunal, Sophie Portier, de renvoyer le procès comme l'a réclamé, la veille, Me Pierre Haïk, un des trois défenseurs de l'ex-numéro deux d'Elf. " Nous allons donc pouvoir aborder les infractions liées à l'embauche de Christine Deviers-Joncour en 1989 ", entame visiblement décidée la présidente. " Je regrette votre décision, madame la présidente. Dans ces conditions, [url=http://www.leserrurierhouilles.fr/burberry-sport-femme-soldes-homme-chemise-chaussure-burberry-trench-coat-pas-cher/]burberry femme[/url] j'estime ne pas pouvoir m'expliquer dans un procès où je suis démuni de moyens de défense... " commence Alfred Sirven. " Soyons clairs, vous refusez de vous exprimer ", coupe Sophie Portier. " Je vous en prie ", l'interpelle Me Haïk. Tout aussi déterminé, Sirven poursuit sur sa lancée : " Cependant, j'ai l'intention de le faire aussitôt que j'estimerai que les conditions sont réunies. " Fin du propos. Opiniâtre dans ce bras de fer introductif, la présidente continue : " Néanmoins, je vous indique les questions que nous aurions aimé vous poser : dans quelles conditions êtes-vous rentré chez Elf ? Quel poste y avez-vous occupé ? " Sirven s'entête : " Soyez assurée, madame, que ma décision n'est en aucun cas un sentiment de défiance à l'égard de votre tribunal. " La présidente ne peut que constater : " Nous n'avons pas la possibilité de vous contraindre à répondre ", avant d'énumérer à nouveau les questions auxquelles s'intéresse le tribunal. Dans ce dialogue de sourds, chacun reste campé sur ses positions. " Je pense que ma présence n'est plus nécessaire ", lâche finalement Sirven. " Nous n'avons pas la possibilité de vous retenir à l'audience ", achève Sophie Portier, avant de donner la parole au parquet. Du haut de ce que les avocats appellent communément " l'erreur du menuisier ", le procureur Champrenault semble entamer son réquisitoire. Dans un face-à-face surélevé par rapport à l'assistance, [url=http://www.leserrurierhouilles.fr/chemise-burberry-sac-a-main-veste-burberry-femme-2016-soldes-echarpe-homme-pas-cher/]chemise burberry @#$%&[/url] les deux hommes se fusillent du regard. " Nous assistons en ce moment à une volonté délibérée d'entrave au cours de la justice et d'un procès qui s'est normalement déroulé pendant les six premières audiences, durant lesquelles chaque prévenu a eu la liberté de s'exprimer, parfois même @#$%& excès. " Rires dans le prétoire. Les yeux du procureur se portent sur Roland Dumas. " Aujourd'hui, il n'appartient pas à Alfred Sirven de fixer un agenda judiciaire. Le tribunal n'a pas à s'incliner devant les caprices d'un prévenu. " L'intéressé baisse la tête, jette un oil en l'air comme si les mots ne l'atteignaient pas. " La fuite de la justice de votre pays ne vous a pas transformé, ne vous en déplaise, [url=http://www.leserrurierhouilles.fr]trench burberry[/url] en espèce de héros mythique. Ce n'est pas un acte de bravoure, mais un acte de lâcheté. " Touché, Sirven fixe son avocat, Me Turcon, et marmonne vexé : " Là, [url=http://www.leserrurierhouilles.fr/chemise-burberry-sac-a-main-veste-burberry-femme-2016-soldes-echarpe-homme-pas-cher/]burberry homme[/url] il exagère. " De sa chaire, le procureur n'arrête pas ce qui ressemble de plus en plus à un sermon. " Votre attitude, aujourd'hui, participe de la même volonté de fuite. (...) Vous auriez pu nous aider. Je ne dis pas que vous détenez la vérité dans son entier. Mais au moins une parcelle que vous refusez de livrer. C'est votre droit. (...) Depuis le début de ce procès, vous avez tout fait pour la nullité du procès, rien pour les explications. " Le procureur prévient : " Méfiez-vous, c'est une tactique dangereuse, car vous encourrez une peine de cinq ans de prison et une amende de deux millions de francs. " Alfred Sirven lève la tête et accroche le regard de Jean-Pierre Champrenault. " Ces non-réponses, j'y suis habitué. J'en tiendrai compte de différentes manières. Je considère que vous n'avez aucun argument sérieux à opposer aux éléments réunis par l'accusation. " L'ego de Sirven n'en supporte pas plus : " Vous m'avez fait un procès d'intention. Vous avez prononcé le mot "lâcheté". Tout mon passé s'insurge contre. Notamment mon passé militaire. Je crois que ma présence n'est plus nécessaire. " La passe d'armes entre le prévenu et le procureur s'arrête là. La présidente ne veut pas lâcher prise et s'essaye à une u

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