réalistes à l'imaginaire foisonnant. Dans Tango surréaliste, [url=http://www.madeintoulouse.fr]@#$%& @#$%&[/url] cette poésie est essentiellement celle de Robert Desnos (mort pour faits de résistance au camp de Térézin) et de Jacques Prévert (dont quelques poèmes datent d'après sa rupture @#$%& le groupe). L'association Bordigales Culture, ici menée par le metteur en scène Alain de Bock, a voulu recréer l'atmosphère de l'entre-deux-guerres dans un bar-dancing où échouent plusieurs individus, dix-huit en tout : l'ouvrier, le militaire, la femme fatale, les prostitués, les alcooliques, la femme langoureuse, amoureuse. Une ambiance bien recréée, par les costumes déjà : les robes, couvertes d'écailles ou de paillettes, dévoilent les genoux et laissent les épaules nues, les cheveux encadrent géométriquement les minois, les bustiers forment sur les poitrines des ailes de papillons. Dans ce cabaret, les personnages entrent un à un, à commencer par le poète, visage d'ange et lunettes d'intellectuel : c'est Desnos, dit " Robert le Diable ". Constamment, [url=http://www.madeintoulouse.fr]@#$%& @#$%&[/url] une maîtresse de cérémonie, adepte des amours saphiques, invitera au Tango, insiste pour que le moment reste " fête ", pour oublier. Deux à deux, les corps se déhanchent @#$%& grâce, proclamant le besoin de beauté sensuelle après l'horreur de la guerre. Entre deux pas de danse, [url=http://www.madeintoulouse.fr]@#$%& @#$%&[/url] beaucoup s'empoignent, ont l'insulte " automatique " : un truand se met en danger pour sa belle devenue catin, un mac est de mèche @#$%& les nazis, un mendiant aveugle pelote chaque fille. Si ces humeurs, ces algarades émaillées de tango se déplient à un rythme joliment furieux, soudain lestés de langueurs, on déplorera la trop longue durée de l'ensemble, et la qualité, parfois vraiment trop approximative, du chant de certains poèmes. Reste que chacun s'exprime souvent ici dans la langue si peu raisonnable, de Robert Desnos et Jacques Prévert. Deux poètes dont on n'aura jamais l'âme rassasiée. Jusqu'au 31 juillet à 14 h 5 aux Ateliers d'Amphoux, 10-12, [url=http://www.madeintoulouse.fr]@#$%& @#$%&[/url] rue d'Amphoux. Réservations : 04 90 86 17 12. 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture - le 27 Juillet 2004 Conflit Le musée Calvet perd la tête La municipalité d'Avignon met fin brutalement à la mission du conservateur de l'un des plus beaux musées de France. C'est toujours l'été que se préparent et se donnent les mauvais coups. C'est aujourd'hui le musée Calvet qui est atteint à la tête, effet pervers d'une décentralisation qui décharge l'État de la gestion des biens patrimoniaux et culturels et la confie aux collectivités régionales, départementales ou locales, sans leur donner les moyens de l'assumer. C'est ainsi que le musée Calvet, musée municipal avignonnais, un des plus beaux de France, risque de se voir privé de son conservateur qui a ouvré @#$%& un rare bonheur à sa renaissance. Pourquoi a-t-on mis fin à sa mission ? C'est que, si l'on en croit la mairie d'Avignon, la ville n'est pas en mesure de prendre en charge le traitement d'un conservateur en fin de carrière ! Et Anne-Marie Martin, adjointe au maire d'Avignon (c'est encore pour quelque temps Marie-Josée Roig, ministre de la Famille et de l'Enfance), déléguée au patrimoine (tourisme, musées, [url=http://www.madeintoulouse.fr]@#$%& @#$%&[/url] opéra, orchestre lyrique, médiathèques et bibliothèques de la ville), qui s'était dit consternée de la mesure qui risquait de frapper le musée à sa tête, a notifié au conservateur, par lettre signée de sa main, apparemment sans état d'âme, qu'il était mis fin à ses fonctions. De fait, Pierre Provoyeur a été placé à la direction du musée en mars 1995 par Jacques Toubon, alors ministre de la Culture, afin de rendre vie à une institution artistique et culturelle qui sommeillait depuis de trop longues années. Il est à la peinture ce que Christiane Desroches-Noblecourt était aux antiquités égyptiennes ! On mesure à cette aune la chance qui fut celle du musée Calvet de disposer d'une telle compétence. En huit années, [url=http://www.madeintoulouse.fr]@#$%& @#$%&[/url] ce conservateur général a redonné vie au musée. Il lui a trouvé d

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