Brazen Abbot
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Posted by: vM6kV4kE2m (IP Logged)
Date: December 01, 2014 12:31PM

cette approche, du point de vue des «travaillants» ? Peut-elle améliorer leur position, les aider à renverser en leur faveur le rapport de forces dans l’entreprise ?Nicolas Frize. L’enjeu se situe à un niveau plus profond. L’employeur, ce n’est pas nouveau, est persuadé qu’il ne paie que la production. Il ne veut pas entendre parler d’autre chose que du produit fini. Il ignore toute la richesse humaine mobilisée par l’employé dans le processus de production. Tous ces actes, toutes ces références culturelles et ces valeurs mobilisées par le sujet au travail, [url=http://www.horizon-etudiant.fr]echarpe burberry[/url] [url=http://www.horizon-etudiant.fr]echarpe burberry[/url] l’employeur, au fond, n’est pas capable de les voir. Mais qu’en est-il du côté du salarié ? Bien souvent, il ne sait pas lui-même ce qu’il met vraiment en œuvre dans son activité. Et je crois que c’est beaucoup plus grave que l’autisme de l’employeur. Car cela va permettre à ce dernier de psychologiser la souffrance du salarié, alors que celle-ci est la plupart du temps liée à un problème d’organisation du travail. On envoie le salarié consulter des psys, comme si c’était lui qui avait un souci. Le seul moyen pour le salarié de désamorcer ce piège, et donc de sortir d’une situation de souffrance au travail, c’est de prendre conscience de ce qu’il met de lui-même dans son travail, de réaliser que ce qui fait problème vient soit de l’environnement et non de lui, soit de son attente et de son exigence professionnelles ! Et ça, c’est une façon plus politique et moins psychologique de voir les choses.Pour parvenir réellement à rendre visibles les conditions que le travailleur met lui-même dans son travail, ne faut-il pas passer d’abord par une lutte spécifique contre les conditions que fixe l’employeur et qui enserrent la créativité du travailleur ?Nicolas Frize. C’est de cette façon que les syndicats prennent le problème. Et en un sens, c’est leur boulot de le prendre ainsi. Reste que le combat syndical traditionnel est aujourd’hui en perte de vitesse. Il est peut-être temps d’en renouveler les termes, notamment en abordant le processus de travail davantage du point de vue du sujet qui mobilise ses ressources culturelles, intellectuelles, [url=http://www.horizon-etudiant.fr]trench burberry @#$%&[/url] cognitives, sensorielles, etc. Si les salariés étaient conscients de toute la densité humaine de leur propre travail, [url=http://www.horizon-etudiant.fr]chemise burberry @#$%&[/url] ils auraient probablement une conscience politique plus facile. Le syndicalisme prendrait une autre dimension. Aujourd’hui, si des gens en arrivent à consulter des psys à cause de leur situation de travail, si certains en viennent à se suicider, [url=http://www.horizon-etudiant.fr]echarpe burberry @#$%&[/url] c’est aussi parce qu’ils n’arrivent pas à transformer ce qui leur arrive en analyse politique.Votre approche ne vous conduit-elle pas à nier, du moins à minimiser, le lien entre la souffrance au travail et l’exploitation capitaliste, les cadences infernales, toute cette précarité imposée par le grand patronat et les actionnaires ?Nicolas Frize. Je ne nie absolument pas ce lien. Simplement, je propose d’intervenir à un autre niveau, de partir du salarié et de sa subjectivité pour repenser les rapports de travail plutôt que le mouvement inverse, [url=http://www.horizon-etudiant.fr]trench burberry @#$%&[/url] qui a été dominant dans la culture politique de la gauche et des syndicats. On s’intéresse toujours beaucoup aux conditions de travail, c’est-à-dire aux aspects rationnels, quantitatifs, techniques… Ces aspects sont évidemment importants. Mais du coup, on omet de se pencher sur ce que fait réellement le travailleur quand il travaille. L’accélération des tâches, la sectorisation du travail, tout cela, on connaît. Et il faut bien sûr continuer de mener la bataille sur ce terrain. Mais quand on parle de ces conditions de travail fixées par l’employeur, ça ne nous dit pas tout ce qui nous est enlevé dans le déploiement de notre être. Ce dont j’essaie de parler, @#$%& mes créations autour du monde du travail, n’est même pas nommé.Inviter le salarié à parler de son travail, de ce qu’il fait et vit au travail, est-ce vraiment subversif ? Aujourd’hui, certains employeurs proposent des groupe

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