rnières tâches industrielles à fort besoin de main-d'oeuvre, comme la production des exemplaires de démonstration pour les représentants, ainsi que la coupe et la mise au point des prototypes. À l'entrée du site de Saint-Savin, où ne devrait rester, selon le projet de « réorganisation », qu'une plate-forme logistique @#$%& 28 emplois, le label « lingerie française » sur le drapeau d'Aubade a d'ores et déjà été corrigé : « tunisienne », a-t-on barré.Une délocalisation d'opportunité Le 16 juin dernier, à la faveur de la « sévère baisse des ventes », liée à la récession économique mais en vérité largement compensée par la hausse des prix, Calida, [url=http://www.hanselundgretel.fr/burberry-pas-cher-hanselundgretel-fr-homme-femme-soldes-enfant-chemiseburberry-echarpe-burberry/]chemise burberry[/url] qui n'a vu son chiffre d'affaires baisser que de 1,2 % en 2008 et qui a réalisé un bénéfice net de 6,7 millions d'euros, annonce le plan de démolition de sa dernière usine française. Le groupe suisse n'a jamais fait mystère de ses intentions dans sa communication financière : son « modèle économique », qui doit « permettre de maintenir la profitabilité même lorsque les ventes baissent », ce sont des « coûts de production faibles à travers la délocalisation, aussi poussée que possible, de la production ». « Dès le rachat par Calida, on a vite compris que leur objectif c'était d'éradiquer la production à Saint-Savin, raconte Patricia Berton, élue CGT au comité d'entreprise (CE). Ils ne veulent que la marque, l'emblème : depuis janvier, ils lancent des boutiques un peu partout, ils mettent le paquet sur le commerce. » Selon Me Emmanuel Giroire Revalier, l'avocat des salariées, « Aubade réalise une marge proprement exceptionnelle sur sa production, mais on peut penser que, par un tour de passe-passe comptable, la holding a choisi de réaliser les bénéfices en Tunisie avant de les rapatrier en Suisse, plutôt que de les faire transiter par la France où la fiscalité n'est pas aussi avantageuse. Tout cela impacte les profits de la filiale française, alors que, dans le même temps, Aubade trouve des moyens pour investir massivement dans la constitution d'un réseau de boutiques. » Sur place, l'émotion est énorme : dans le petit village rural de la Vienne (1 009 habitants), les salariées manifestent et les commerçants ferment, en solidarité. « L'État ne peut pas laisser faire des délocalisations de ce genre, considère Michel Brouard, [url=http://www.hanselundgretel.fr/burberry-pas-cher-hanselundgretel-fr-homme-femme-soldes-enfant-chemiseburberry-echarpe-burberry/]echarpe burberry homme[/url] le conseiller général communiste et ancien maire de Saint-Savin. Pour le moment, ce que fait Calida, cela risque d'être parfaitement légal, mais il faut arrêter ça et voter enfin une loi contre les licenciements boursiers. » Alors que Ségolène Royal propose la poursuite de l'activité sous forme de SCOP, c'est l'écoeurement dans l'usine. « Tout le monde ramène sa fraise, et il n'y a rien qui se passe, regrette Brigitte Péris, la déléguée syndicale CGT. Ça donne envie de monter sur les tables parfois. Ce qu'il faudrait, c'est empêcher les délocalisations. Il faut voter des lois pour ça. La gauche minoritaire n'a pas les moyens d'empêcher ce qui se passe face à la droite aujourd'hui qui crie au scandale, mais qui ne fait rien derrière. »La dernière « leçon » n'est pas écrite À l'usine, les ouvrières tuent leur ennui en fabriquant des tuniques de lutte, brodées @#$%& des strings ou des porte-jarretelles, en confectionnant des pancartes @#$%& des pubs détournées... Tout un barda entassé près de la porte des ateliers, jusqu'à la prochaine manif. Françoise, elle, compose les paroles des chansons sur des airs de Claude François, de Frédéric François ou d'autres : « Pense aux familles dans le désarroi, Calida dirla dada... » « Il faut extérioriser la joie comme la colère, estime-t-elle, mais en ce moment, [url=http://www.hanselundgretel.fr/echarpe-burberry-soie-soldes-homme-bobchemise-burberry-femme-chemise-burberry-hanselundgretel-fr/]chemise burberry femme[/url] chez Aubade, on en revient toujours aux mêmes sujets : RMI, galère, licenciées, pognon, actionnaires, crever de faim... » Question d'expérience, sans doute : parmi les 140 licenciées d'il y a deux ans, bien peu nombreuses sont celles qui ont retrouvé un boulot dans les environs, et autour de la table du CE, le calcul est vite fait.

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