tativité des associations n'est pas passé. Moyennant quoi, la démocratie sanitaire qui était l'objet même de la loi, [url=http://www.bestwestern-kemaris@#$%&/]echarpe burberry @#$%&[/url] perd tout son sens. Comment faire fonctionner une démocratie, si on ne peut pas désigner des gens pour l'exercer ? Ce n'est pas parce que l'ONIAM (Office nationale d'indemnisation des accidents médicaux) et quelques commissions régionales de conciliation et d'indemnisation se mettent en place que cela va nous contenter. Nous voulons être présents dans les agences régionales d'hospitalisation. Et puis les fameux conseils régionaux de santé n'ont toujours pas été mis en place. Il n'y a toujours pas de débats en région sur l'appréciation des besoins des personnes. La santé est toujours administrée d'en haut et nous n'avons toujours rien à dire. Elle doit pourtant être mieux organisée en région, moins saucissonnée entre l'hôpital, [url=http://www.bestwestern-kemaris@#$%&/]echarpe burberry @#$%&[/url] le financement, [url=http://www.bestwestern-kemaris@#$%&/]sac burberry @#$%&[/url] la prévention, le social. Nous voudrions relancer des idées qui avaient été émises dans les années quatre-vingt par Jack Ralite, alors ministre de la Santé : il avait mis en place, @#$%& le directeur général de la santé, un projet de consultation de proximité. Parce que les gens sont perdus, notamment les plus démunis, nous voudrions, au niveau local, un guichet unique, pluridisciplinaire, [url=http://www.bestwestern-kemaris@#$%&/]trench burberry @#$%&[/url] comme on a su le faire dans d'autres domaines. La Protection maternelle et infantile (PMI) fonctionne très bien en France, @#$%& une baisse de la mortalité infantile très forte, parce que dans la consultation à la PMI, il y a de la prévention, il n'y a pas que du soin. L'idée, c'est d'avoir des consultations de proximité, et une approche globale des personnes. Pour la loi quinquennale de santé publique que prépare Jean-François Mattei, nous disons oui à cette loi mais à condition qu'elle ne vienne pas défaire ce qu'a fait la loi du 4 mars dont il faut sauvegarder les acquis. C'est à vous, associations, de bien faire connaître tous les enjeux de cette loi, protectrice du malade et de l'usager de santé... Christian Saout. C'est vrai, surtout qu'on veut la faire passer comme étant essentiellement une loi pour le contentieux. Ainsi, l'accès au dossier médical, l'indemnisation semblent être en cours. Tout ce qui ressort d'une vision contentieuse de la santé. Qui est utile, bien sûr ! Mais si ce seul aspect est mis en avant, [url=http://www.bestwestern-kemaris@#$%&/]sac burberry @#$%&[/url] l'image de la démocratie sanitaire n'est pas bonne. La droite est au pouvoir depuis 9 mois, si elle avait voulu faire passer le décret sur la représentativité, ce serait fait. ce propos, certains évoquent le risque représenté par les sectes, etc. Mais, en France, on sait mettre en place un agrément, qui permet justement d'éviter les dérives, pour les garagistes quand ils changent des pots catalytiques, par exemple. S'il y a un problème, la puissance publique peut retirer l'agrément. Cela n'est pas dangereux et peut se concevoir pour les associations, à qui il ne s'agit pas de faire un chèque en blanc. Mais pour l'instant, il y a une volonté politique de ne pas faire fonctionner cette loi. C'est pire que ce que j'imaginais. Quand je relis les débats à l'Assemblée nationale lors du vote de la loi et, en particulier, les interventions de Jean-François Mattei, alors député des Bouches-du-Rhône de l'opposition, il est très critique sur les associations. Ses paroles de l'époque et son absence d'actes aujourd'hui, [url=http://www.bestwestern-kemaris@#$%&/]sac burberry @#$%&[/url] c'est cohérent. Pourtant, les Français aspirent à ce qu'il y ait une démocratie sanitaire, et donc une citoyenneté sanitaire. Parfois, je me demande s'il ne faudrait pas qu'un jour un mandarin, un médecin moderne, dise, oui, il faut changer la médecine. Entretien réalisé par M. D. 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Société - le 4 Mars 2003 Il faut accroître les capacités d hébergement Patrick Delouvin est responsable d'Amnesty International France, pour le droit d'asile. Interview. Avez-vous pu vous rendre compte des conditions d'embarquement des étrangers dans l'avion d'Euralair ? Patrick Delouvin.
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